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Monday, 16 July 2012

BA de BJPSTA

Note : An english version of this article is coming! Stay tuned! ;-)

     Mais que cache ce titre obscur ? Rien de moins que la présentation tant attendue du petit jeu que je suis en train de développer pour smartphone. La première version sera la version android  (hé oui), que je vais essayer de terminer pour septembre.

Pour reprendre la présentation du twitter 'officiel' (@BJellyPixel), Bikini - Jelly : Pixel Smash Them all ! est un petit jeu de plateforme bien sympa en devenir, avec un nom absurdement long, néanmoins indubitablement cool ! Le jeu est pensé pour être dynamique et fun, en plus d'une mignonitude ambiante très présente :p

via @BJellyPixel :
BJPSTA est la fusion révolutionnaire de tout ce qu'il y a de plus cool : filles en bikinis, mobs trop chous, pixels à gogo, et MASSACRE :-O   |   Le principe est simple : (1) On contrôle une "fille" en petit bikini   |   (2) Le but d'un niveau est d'écrabouiller sans pitié tous les mignons petits monstres en gelée ! :-D   |   Et enfin, (3) Pour corser le jeu, il faut être habile pour triompher car nos amies les Jellies ont plus d'un tour dans leur sac !   |   Le tout dans un environnement tout en pixel art, pour le plaisir des yeux... ;-)
Heliosa, première héroine !
     Mais enfin, un peu plus de détails. L'idée de base m'est venue en cours d'éco, alors que je songeais aux ingrédients les plus cool que l'on puisse mettre dans un jeu video... Et je me suis dit : Pourquoi ne pas faire un jeu composé de tout ce qu'il y a de plus cool, un jeu auquel j'adorerai jouer ? (J'ai toujours du mal à trouver des jeux sur smartphone qui me plaisent, n'étant pas addepte des Angry Bird, Fruit Ninja, et autre Doodle Jump, pour ne citer que les meilleurs moins mauvais ;p) Je me suis donc mise en route pour développer le jeu le plus cool du monde o/

Note : Je ne dis pas qu'il n'y a aucun bon jeu sur smartphone, c'est vrai que c'est une question de goût. Mais à part sur émulateur, je n'en ai jamais trouvé qui me fasse dire : Wouah, ce jeu est génial ! Et si je ne trouve pas mon bonheur sur le market, j'imagine que ça doit être le cas d'autres personnes... En tout cas je suis ouverte à toute suggestion :-)

Les briques élémentaires de Bikini - Jelly : Pixel Smash Them All ! sont tout simplement transparentes dans le nom du jeu :
 - des bikinis pour le coté sexy,
 - des 'jellies', aka des monstres en gelée pour euh... parce que c'est cool quand y'a de la gelée partout ! ^^'
 - des gros pixels pour un environnement mignon et un rien old school,
 - et enfin, de la violence, puisqu'il faut toutes les écraser avec une arme de guerre ! De la violence sans conséquences cependant, puisque ce ne sont que des monstres en gelées, et comme chacun sait, les monstres en gelée... ne meurent pas... ;-p

Voilà voilà, j'éspère que le jeu et son univers vous plairont ! ;-) Je donnerai plus d'info par la suite via la section Bikini-Jelly PSTA de ce blog, ou le site en devenir pixel-smash-them-all.com, et surtout sur le fil twitter @BJellyPixel. En attendant je suis en plein dev, alors n'hésitez pas à me faire parvenir vos remarques ou suggestions ! A très bientôt !

Sunday, 20 February 2011

Nouvelle enseigne pour Robot Paradise Inc.

Salut tout le monde !

Hé oui, Robot Paradise change d'adresse et devient The rob Point !

Pourquoi ?
Parce que !

Robot Paradise va disparaître pour de bon alors ? Et ma dernière commande de prothèse ?!
Non, pas d'inquiétude, Robot Paradise reviendra bientôt avec un design plus mieux, de vraies fonctionnalités, encore plus de fun, et surtout une nouvelle gamme d'équipements à la hauteur de vos rêves les plus fous ;)

Co-écriture : "Les Dessous de Mangeurs d'Ames : Aymie et l'Ogre" - Partie 1

Vous ne connaissez pas MA ? C'est par là -> www.paulinastrage.com (Blog de l'Auteur)
Par contre, je tiens à me vanter d'être probablement à l'origine de 5/6 des mots de 5 syllabes et plus.

PETIT RESUME A TITRE INDICATIF :
Vénus, 2006. Hejie, mangeur d'âmes, et Guerdebongue, sorcier, vivent à Kartacsie, une ville au nord de la planète. Mais leur lien de parenté avec le duc de Kartacsie va les transporter dans de nombreuses aventures abracadabrantes et loufoques, et les faire voyager entre périples galactiques, rencontres surprenantes, magie et humour. 


Aymie Charkstone s’avéra être un parfait bon à rien. Personne ne voulait de cet apprenti, et tout le monde était exaspéré de voir que ce petit bleu désordonnait à lui seul toute l’armée kartacsienne.
D’après ce que l’on disait, il était issu d’une fratrie de 17 enfants (dont 16 filles, toutes plus âgées). Il serait le fils d’une poissonnière et d’un pêcheur. Comme vous pouvez le constater, ce n’était pas une famille très catholique.
Toujours selon les dires, il aurait passé quelques années dans le célèbre manoir de Belgonde, afin de s’initier aux arcanes de la sorcellerie.
Et d’après ses propres dires, on lui aurait même enseigné l’art de se métamorphoser en dragon-sauterelle ! … Mais pour le coup, personne ne le croyait.
Suite à un désastreux malentendu (à moins qu’il ne s’agisse en réalité d’un malheureux désaccord), le Duc Longabourke l’intégra à l’équipe de ramassage des ordures de la ville, alors qu’il avait 10 ans.
Le chaos et la désolation s’abattirent alors sur les rues de Kartacsie. Après avoir rejoint à ses dépends une bande de petites frappes et de dealers qui le surnommèrent « le Chevalier de l’Apocalypse », et suite à de nombreuses supplications de la part de la population, le Duc se résigna à l’affecter à une autre unité.
C’est ainsi qu’il rejoignit le détachement du lieutenant Camille Kazz, en charge des missions suicide entrant dans le cadre de la politique extra-territoriale de la région de Kartacsie. Parachuté par une belle nuit de Ferindaï au milieu d’une forêt lugubre (et humide) de la région de Ridbeug, il ne donna aucun signe de vie jusqu’au jour où il réapparu, courant à perdre haleine vers la muraille de la cité de Kartacsie, poursuivi par une horde déchaînée de kobolds affamés, qui dévorèrent toutes les récoltes, provoquant une des plus grandes crises économiques de l’histoire de la ville.
Nul ne sait comment Aymie s’en est sorti, étant donné qu’on lui avait claqué la Porte Principale au nez dès que l’on vit l’essaim surexcité qui le pourchassait sans relâche.
Éberlué par cette chance inouïe, le Duc Longabourke lui accorda une troisième chance en l’intégrant à la Globrista, la Glorieuse Brigade de Stationnement.
C’est ainsi qu’il se mit à poser des contraventions sur des carrioles, et c’est là que nous le retrouvons…

AYMIE ET L’OGRE

UNE NOUVELLE DE
PAULINA STRANGE ET THE ROB

AVEC AYMIE CHARKSTONE ET MORPEUG L’OGRE
DANS LEURS PROPRES RÔLES

Les membres de la Globrista se pavanaient comme des coqs aux milieu des charrettes boueuses, bombant le torse et distribuant à tour de bras des contraventions plus ou moins justifiées.
La plupart des membres de cette équipée avaient saisi au pied de la lettre et (infortunément) au premier degré la déclaration ironique que leur avait tenue leur chef de patrouille : « Avec une équipe aussi brillante, on va en sauver des vies ! ». C’était pour cela que la moindre infraction se transformait en cas d’école.
« Eh, vous ! Vous avez une décharge pour boire au volant ? »
Un des membres expérimentés de l’équipe s’approcha de l’homme, adossé à sa carriole.
« Mais m’sieur l’agent, mon véhicule est stationné dans les règles de l’art ! Et je suis même pas dedans ! … Et en plus, c’est de la grenadine !
- J’veux pas l’savoir ! J’vais vous coller un PV !
- Quoi ?! Mais c’est totalement injustifié !
- Aha ! Refus d’obtempérer ! Toi, mon p’tit gars, tu vas avoir des problèmes ! Allez, on l’embarque ! »
Tandis que l’homme se débattait hurlant à « l’erreur judiciaire », Aymie Charkstone, allongé dans la poussière, vit sa première impression se confirmer.
« Chef, Y’a çui-là qui a sa roue qui dépasse sur l’trottoir. J’lui met quoi ?
- Boah, fit le chef, 10′000 Piensetan d’or. Et si c’est plus de deux centimètres cinq, c’est six mois au trou en prime ! Faut pas se laisser faire par de tels dangers publics, mon p’tit gars ! Retiens bien ça et t’iras loin ! »
Pendant ce temps, deux autres membres de l’équipe vérifiaient l’alignement d’une carriole semi-décapotable à l’aide d’une lentille de calcul géométrique.
« Alors ? interrogea l’un.
-Tiptop ! déclara l’autre, pouce en l’air et clin d’œil à l’appui.
[Note des auteurs : « Tiptop », expression favorite des éboueurs et des contractuels, le plus souvent utilisée pour exprimer son contentement]
- Eh, s’exclama l’un des contractuels, v’nez voir ! »
Tous les autres accoururent et poussèrent un « Oooooh » général.
Aymie ne parvenait pas à s’imaginer qu’on puisse se garer aussi mal. D’ailleurs, aucun membre de l’équipe ne pensait qu’un tel exploit puisse être réalisé.
L’immense chariot avait une roue sur le trottoir, ou plutôt sur une poubelle qu’il avait renversée au passage puis écrasée. Le contenu de celle-ci s’était déversé dans le caniveau rempli d’une eau verdâtre qui s’échappait d’un abreuvoir à chevaux qu’il avait éventré avec deux de ses roues. La dernière, suspendue dans les airs, tournait inlassablement dans le vide en grinçant d’une façon sinistre. Les chevaux, terrifiés, semblaient avoir du mal à se remettre de leurs émotions. On avait du mal à déterminer si le propriétaire avait eu un accident mortel ou bien s’il s’était juste garé avec insouciance.
Mais leur chef leur ayant enseigné qu’il n’y avait pas d’accident, mais uniquement de mauvaises façons de se garer, les contractuels s’approchèrent en dégainant leur carnet de contraventions, et en essayant de calculer le montant de l’inévitable procès verbal.
« Moi j’dirais un million de Piensetan d’or, au bas mot !
- Pas ouf ? Ça mérite au moins la prison à perpét’, une orgie pareille.
- Non, mais vous êtes trop sympas les mecs, là, j’vous r’connais plus là, s’exaspéra le chef.
- Moi j’propose… LA MORT !!
- Ouais ! Par crucifixion !
- Et on lui fait porter lui-même sa croix !
- Ouaaaaiiis !
- Géant !
- Tiptop !
- Mouaif, non, grogna le chef. Faut pas non plus pousser, on est pas des sauvages… »
La voix d’Aymie s’éleva au milieu d’une symphonie de marmonnements désapprobateurs.
« Et si on mettait les deux ?
- Les deux quoi ? demanda le chef, interloqué.
- Baaaah… Un million de Piensetan d’or et la prison à perpétuité… »
Un long silence s’ensuivit, puis le chef partit d’un grand rire.
« Pas mal, gamin ! Tu apprends vite ! Bah tu sais quoi ? C’est toi qui vas la dresser, cette contravention ! »
Aymie soupira et sortit d’un geste vif un stylo, puis hésita. Par où commencer ?
Il commença à remplir copieusement le petit papier vert, quand soudain, une ombre menaçante envahit une grande partie de la rue. Les passant se mirent à hurler et à courir dans tous les sens. A l’exception d’Aymie, tous les membres de la Globrista se retournèrent, levèrent les yeux, et devinrent aussi pâles que des fantômes.
« Euh… Chef ?
- On fait quoi ?
- ON COUUUURT !! » s’époumona le chef en prenant ses jambes à son cou.
Tous les membres de la brigade s’éparpillèrent en piaillant.
« Et voilà ! » s’exclama Aymie, satisfait.
Il arracha le papier vert de son carnet, le brandit fièrement et se retourna, le sourire au lèvres.
« Regardez, chef ! J’ai… »
Il se pétrifia, puis leva lentement les yeux, la bouche grande ouverte.
« Euuuh… bégaya-t-il. V… vous êtes le… propriétaire du véhicule ? »

Friday, 18 February 2011

Hubert Flotaillion : Le début d'un parcours initiatique hors du commun

"Hé oui, le voilà enfin ! Celui que vous attendez tous, celui qui tient l'avenir de... eh bien, son propre avenir -et encore, c'est déjà pas mal !- entre ses mains, le petit, mais néanmoins talentueux...!"
(roulements de tambours)
"Le brillant, le fameux, l'unique !... Mécuyer de toute la fédération ! J'ai nommé le remarquable... Hubert Flotaillion !!!"

Un tonnerre d'applaudissement secoua les gradins du Colisée, ébranlant jusqu'à ses fondations toute la colonie martienne de Purtz, se répercutant en échos grondants sur les flancs du grandiose mont Olympus.

Hubert Flotaillion entra sur la piste du Colisée en marchant la tête baissée, regardant précautionneusement où il mettait les pieds. Oh, ce n'était pas qu'il avait peur de trébucher sur quelque-chose ! Le travail du personnel d'entretien lui donnait entière satisfaction. C'est juste qu'il était un peu timide. Or des milliers de personnes étaient actuellement en train de le regarder parcourir la piste du grand Colisée, ce qui avait de quoi rendre nerveux n'importe qui d'un peu timide.
Arrivé devant l'estrade de la princesse Tristonia, il releva bravement la tête pour affronter la cohorte de journalistes qui n'avait pas manqué de s'y positionner. Des flashs l'aveuglèrent instantanément. Soudain, alors qu'il recouvrait la vue, Tristonia, vingt-septième du nom, princesse régente des colonies unifiées du bassin olympien, fut devant lui. Comme il n'était pas très grand, elle le dominait de toute sa taille (un mètre soixante-dix contre un mètre dix) -il faut dire aussi qu'elle était juchée sur son estrade. La princesse s'agenouilla et lui tendit la main en souriant. Elle était ravissante avec ses longs cheveux blonds éclatants tombant en cascade autour de son visage d'ange aux yeux cuivrés. Sur la pointe des pieds, les yeux humides d'émotion, ce fut un mécuyer rouge pivoine qui lui tint délicatement la main, sous un feu nourri d'applaudissements et de flashs photographiques.
Il y eut ensuite beaucoup d'émouvants discours de respectables inconnus, puis ce fut le moment du grand départ. Après un signe de la main à la foule et un regard ému lancé à la princesse, Hubert Flotaillion grimpa dans son vaisseau, verrouilla toutes les écoutilles et se prépara au décollage.

La raison pour laquelle le départ d'Hubert Flotaillion fut tant célébré par le petit peuple était son métier. Effectivement, il s'était (après être passé par toutes les procédures administratives appropriées) déclaré "mécuyer". Son nouveau concept de mécuyer était limpide : à la manière des écuyers des temps précoloniaux, il allait bichonner une entité supérieure dans le but de s'élever à son niveau. Briante idée, n'est-il pas ? De plus, c'était un apprentissage qu'il pourrait, une fois adoubé, reproduire avec d'autres membres de la communauté, et ainsi faire progresser sa chère patrie au niveau de "nation supérieure" -sans qu'il n'y ait aucune connotation antisémite dans son action, entendons-nous bien.
Dans tout le cosmos, la seule race reconnue officiellement (et officieusement aussi d'ailleurs) comme supérieure était celle des mécadruides. Les mécadruides possédaient autrefois un corps organique, mais après avoir élevé leur conscience au niveau Supérieur, ils décidèrent d'adopter des corps entièrement mécanisées. La source de leur énergie devint la magie. Du moins les humains l'appellent ils ainsi, car le terme original, "xströnrchk", est intraduisible.
Hubert Flotaillion a donc décidé de devenir mécuyer auprès d'un noble mécadruide pour étudier, à la manière d'un apprenti mécanicien attentionné, les choses de la vie. Son objectif est de saisir le déclic qui lui permettrait d'élever sa nation et sa race à l'ordre du Supérieur.

C'est ainsi que, encouragé unanimement par ses concitoyens, Hubert Flotaillion pris son envol pour l'espace intersidéral, et pour son incroyable destin.