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Tuesday, 18 August 2015

[QUICK REVIEW] Christopher Priest's The Inverted World: An edited draft rather than a book

This is the (french) edition I read

 

★☆☆☆☆ - Disastrous



Numbers! (gotta love them)

  ♣  370 pages
  ♤  5 parts : 2 long ones (>2/3 of the book), and 3 short ones. Oddly enough, in the last one we follow another character than the one followed in the first 4. Yes, I agree, WTF happened with the cutting up?
  ♥  Also, chapters lenght range between 3 pages (overly short) and 10 pages (which remains short)
  ♢  About 90K words in total

My most definitive opinion

90K seems short for a SF novel, but we've seen shorter and very good, from M. Dick for example. However this one has everything wrong, except for the intriguing concept. It makes for a mystery aura all throughout the book, but that is never dissipated. Except maybe --maybe!-- if you love maths. I personally couldn't visualize what the obscure explanations described. Even when the author is not using maths formulas to describe the world, it is awkward and impenetrable.
        And it's the same for the rest: inelegant. Like a polished first draft. Readable, but a draft. Please, don't read it EXCEPT if you're a mathematician interested in weird universe topology. In that case, it might actually prove itself quite likable.

What did we learn?!

This novel opened my eyes on the major importance of good screenplay, hence planed coincidences. Without it, any story, even with a great concept, looses depth and ends up with flat characters, boring action, and a frustrated reader.
        Today's conclusion: Shit needs to happen. Fast! Why wait? Your reader doesn't want to wait. The best TV show are those in which Murphy's law is best represented --id est when shit happens all the time... Like in M. Selfridge! Gotta love that show.

That's it guys! I hope to see you next time for a review of Jaworski's Winning The War, which is awesome... for now! (hopefully soon enough, as it's over 900 pages)
Cheers!

Sunday, 20 February 2011

Le Pourquoi de l'Univers

 "D'après une théorie, le jour où quelqu'un découvrira exactement à quoi sert l'Univers et pourquoi il est là, ledit Univers disparaîtra sur le champ pour se voir remplacé par quelque chose de considérablement plus bizarre et inexplicable.
Selon une autre théorie, la chose se serait en fait déjà produite..."
Douglas Adams, Le Dernier Restaurant Avant la Fin du Monde (H2G2 - 2) 

Certain de nos précieux collaborateurs auront sans doute déjà envisagé la possibilité que l'Univers soit une "simple" simulation informatique. Effectivement, étant (a priori) régit par des lois physiques déterminées, qui sont exprimées par des équations mathématiques, il pourrait être "aisément" approché par un programme.
La matière telle que nous la percevons ne serait alors en fait qu'une vue de l'esprit, une interprétation du flux de données qui nous arrive par le biais de la simulation. L'évolution aurait peut-être sélectionné cette façon de percevoir ces informations... ou le créateur de la simulation ? Ce passage de H2G2 prend un peu des deux : l'Univers s'auto-entretient selon l'évolution des entités qui le peuplent -a supposer qu'elles existent.

A ce stade se pose inévitablement la question de la finalité de cette simulation. Non, en fait, elle s'est toujours posée, mais précisons pour ce développement :
Tout d'abbord, on peut distinguer la possibilité que l'Univers soit naturel de celle que quelqu'un l'ait créé de toutes pièces. S'il est naturel, alors il n'a pas de finalité définie : il continue d'exister jusqu'au moment où il n'existera plus. En revanche, s'il ne l'est pas, il doit obéir à un besoin quelconque. Cela pourrait être une œuvre d'art ou un test industriel, ou bien d'autres choses encore. En ce qui nous concerne, nous penchons plutôt vers la simple curiosité. En clair, l'Univers serait une expérience scientifique.

Dans ce cas, se pose à présent la question de la durée de l'expérience : est-ce qu'elle a une durée déterminée, ou faut-il que l'Univers présente certains nouveaux éléments ou certaines caractéristiques précises ?
Avec cette dernière éventualité, on en revient à la grande question du sens de notre existence. Car la "matière" qui nous entoure suivant des sois précises et ayant donc un comportement complétement prévisible par son éventuel créateur, l'aboutissement de l'expérience dépendrait entièrement de nous, entités conscientes -si tant est que nous le sommes vraiment-, et plus précisément de notre évolution.
Ainsi, lorsque les habitants de l'Univers trouveront la "clé" du programme, celui-ci disparaitra-t-il comme une bulle de savon qui éclate? Ou alors reviendra-t-il à son point de départ ?


D'aucun peuvent d'ores et déjà remarquer que ces théories s'appuient sur le fait que le temps existe aussi pour la simulation. En effet, si le temps lui -et donc à son créateur- perceptible comme une vulgaire dimension spatiale, alors tout ça n'aurait pas de sens.
Nous ne pouvons donc que nous interroger une nouvelle fois sur la nature du temps, cette dimension si singulière.

En conclusion, on pourra envisager que la solution de l'énigme réside dans le mystère du Big Bang. S'il résulte effectivement de la création ou du "rembobinage" de l'Univers, alors son entière compréhension permettrait (peut-être) d'établir sa nature de programme, et donc consisterait éventuellement une "clé", voire la "clé".

La grande Question sur la Vie, l'Univers et le Reste

Ne cherchez plus, la réponse est 42.

Comment ça, 42?
Selon Le Guide du voyageur galactique de Douglas Adams, des chercheurs d'une race hyper-intelligente et pan-dimensionnelle construisirent le deuxième plus grand ordinateur de tous les temps : Pensées Profondes (Deep Thought), pour calculer la réponse à la Grande Question sur la Vie, l'Univers et le Reste. Après sept millions et demi d'années à réfléchir à la question, Pensées Profondes fournit enfin la réponse "42" :
« Quarante-deux ! cria Loonquawl. Et c'est tout ce que t'as à nous montrer au bout de sept millions et demi d'années de boulot ?
— J'ai vérifié très soigneusement, dit l'ordinateur, et c'est incontestablement la réponse exacte. Je crois que le problème, pour être tout à fait franc avec vous, est que vous n'avez jamais vraiment bien saisi la question. »

Friday, 18 February 2011

Echoes of Earth - Une théorie intéressante sur l'Univers quantique

Titre français : Les Envoyés, tome 1 des Orphelins De La Terre (en vo : Echoes Of Earth) de Sean Williams et Shane Dix.

"Williams et Dix perpétuent majestueusement une tradition essentielle de la SF."
Analog
...quelle tradition essentielle?

Bref. Allons directement au point intéressant :
(p.21)
"Les cyanobactéries d'Adrastée n'avaient pas évolué vers quoi que ce soit de bien sophistiqué. Rien pourtant ne semblait s'y opposer : les conditions locales n'étaient pas fondamentalement différentes de celles de la Terrre, de Mars ou d'Europe. Si les formes de vie adrastéennes ne s'étaient pas davantage développées, aurait soutenu [Peter Alander], c'était parce que la probabilité d'un tel événement était tellement faible que cela ne devait pas se produire plus d'une fois sur toute la durée de l'Univers. A vrai dire, la vie n'aurait jamais du évoluer du tout, même au niveau de simples bactéries.
Le fait qu'elle se soit développée tendait à suggérer le contraire, sauf si l'on considérait l'Univers balbutiant comme un gigantesque ordinateur quantique gérant un nombre quasi infini d'univers parallèles traitant des "calculs" incompréhensibles dès l'instant de la création - fusion d'éléments, création de nouveaux composés, et fusion à leur tour - jusqu'à ce qu'émerge quelque chose de susceptible d'être qualifié de "vivant". Cette vie unicellulaire n'était pas consciente, mais elle apparaissait et s'épanouissait partout, sur de nombreuses planètes, évoluant et se multipliant dans ce fascinant espace qu'est l'Univers non observé, encore libre de tout effondrement, lequel se produisait dès l'instant où la vie accédait à la conscience, dans l'une de ces réalités possibles.
L'Univers, désormais observé, ne pouvait plus soutenir les conditions nécessaires au traitement parallèle de l'éveil de différentes bactéries à la conscience. Dès qu'un être vivant voyait ce qui l'entourait, il privait  tous les autres formes de vie de leurs chances de prendre leur essor. L'évolution rapide prenait immédiatement fin. Elle se retrouvait alors confinée, tout comme l'ensemble de l'Univers, à une seule voie de développement. Malgré le nombre quasi infini d'étoiles dans l'espace, la probabilité que d'autres formes de vie conscientes émèrgent des organismes primitifs qui y voyaient le jour approchait désormais de zéro. Il y avait trop peu de chances que cela se reproduise dans le même Univers.
(...)
Les humains étaient les observateurs actuels de l'Univers et ils ne trouveraient nulle part d'autre forme de vie intelligente, seulement de nombreux types différents de bactéries sans avenir. Il n'y aurait rien de plus, en fait, tant que l'humanité survivrait, empêchant par là même l'Univers de reprendre ses calculs quantiques."